Corruption & Accountability: Update II from NY 56th CSW

FEMNET Update from New York
February 28, 2012
56th Session of the CSW
Theme: Rural Women’s Empowerment
Corruption and Accountability
By Esther Mwaura

At the 56th session of the CSW, grassroots women have brought to the fore the magnitude and extent of corruption they are experiencing in their communities. With the support of Huairou Commission and UNDP Gender Unit, grassroots women from Kenya, Guatemala, Uganda, Brazil and the Philippines carried out a survey and presented the results in a workshop held in the margins of the CSW.
It is clear from their presentation that corruption impacts poor women’s access to adequate, basic services. Grassroots women revealed that most anticorruption mechanisms already established are not known to communities and that many are not effective. Women who have tried to fight corruption in their communities have had their lives threatened. The research underscored that wide spread corruption continues to push rural women and those living in informal settlements to abject poverty and that there are definitely many more men who engage in corruption than women. While poor rural women are likely to participate in bribes through giving products, poor women living in urban areas are more likely to offer sex as a bribe as their resource base is very limited. In their recommendations, grassroots women called for training in social audits, in order to build their capacities as monitors of anticorruption and to increase demand for accountability.
In another side event, USAID under its Feed the Future Global Hunger and Food Security Initiative presented a new measuring Index: Women’s Empowerment in Agriculture Index. This new tool is aimed at ensuring that investment and contribution by the US government is making a difference in the lives of women and local communities. The index goes beyond checking if women’s income has increased as a result of related interventions and monitors changes in their empowerment including ability to make decisions at family and public level. The index has five core main domains which are built on the following definitions:
1. Production: Sole or joint decision making over food and cash crop farming, livestock, and fisheries as well as autonomy in agricultural production
2. Resources: Ownership, access to, and decision making power over production resources such as land, livestock, agricultural equipment, consumer durables and credit
3. Income: Sole or Joint Control over income and expenditures
4. Leadership: Membership in economic or social groups and comfort in speaking in public
5. Time: Allocation of time to production and domestic tasks and satisfaction with available time for leisure activities.
This is certainly an important piece of work that will support agents of development to measure impact of their work. There is a need to ensure that rural women farmers too are able to use these innovative measuring tools to track their own progress and empowerment to scale up their efforts but also drive demand for accountability among stakeholders.
Esther is the Executive Director of GROOTS-Kenya, a network of grassroots women’s organizations in Kenya. She is in New York attending the 56th Session of the UN Commission on the Status of Women.
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Mise à jour de FEMNET depuis New York
Le 28 février 2012
56ème Session de la CSW
Thème: Autonomisation des Femmes Rurales
Corruption et Redevabilité
Par Esther Mwaura

A la 56ème Session de la CSW, les femmes de la base ont très bien fait ressortir l’ampleur et l’envergure de la corruption qu’elles connaissent au sein de leurs communautés. Avec l’appui de la Commission Huairou et la section Genre du PNUD, les femmes de la base en provenance du Kenya, du Guatemala, de l’Ouganda, du Brésil et des Philippines ont mené une enquête et présenté les résultats dans un atelier tenu en marge de la CSW.
Il est clair à partir de leur présentation que la corruption a un impact sur l’accès des femmes aux services élémentaires adéquats. Les femmes de la base ont révélé que la plupart des mécanismes de lutte contre la corruption déjà en place ne sont pas connus des communautés et que beaucoup d’entre eux ne sont pas efficaces. Les femmes qui ont essayé de combattre la corruption au sein de leurs communautés ont vu leurs vies menacées. La recherche a souligné que la corruption à grande échelle continue à pousser les femmes rurales et celles qui vivent dans des quartiers informels dans la misère effroyable et qu’il y a en définitive beaucoup plus d’hommes qui s’engagent dans la corruption que les femmes. Alors que les femmes rurales pauvres sont susceptibles de participer aux pots-de-vin à travers les dons de produits, les femmes pauvres vivant dans les zones urbaines sont plus susceptibles d’offrir les rapports sexuels comme pot-de-vin vu que leur base de ressources est très limitée. Dans leurs recommandations, les femmes de la base ont appelé à la formation en audits sociaux en vue de renforcer leurs capacités en tant qu’observatrices de la lutte contre la corruption et pour qu’elles accroissent leur revendication de la redevabilité.
Dans un autre événement parallèle, l’USAID sous son initiative mondiale de lutte contre la faim et pour la sécurité alimentaire [Feed the Future Global Hunger and Food Security] a présenté une nouvelle Indice de mesurage: Indice d’autonomisation de la Femme en Agriculture. Ce nouvel outil a pour but de garantir que l’investissement et la contribution que le gouvernement américain est en train de faire font la différence dans les vies des femmes et au sein des communautés locales. L’indice va au-delà de vérifier si le revenu de la femme a augmenté comme conséquence des interventions connexes et fait le suivi des changements dans son autonomisation notamment l’habileté de prendre des décisions aux niveaux familial et public. L’indice a cinq domaines fondamentaux qui sont fondés sur les définitions ci-après:
1. Production: décision par une seule personne ou décision conjointe en ce qui concerne les cultures vivrières ou les cultures commerciale, l’élevage, et la pèche ainsi que l’autonomie en production agricole
2. Ressources: Pouvoir de possession, d’accès et de prise de décisions en ce qui concerne les ressources de production tels que la terre, le bétail, l’équipement agricole, les biens de consommation durables et le crédit
3. Revenu: Contrôle par une seule personne ou contrôle conjoint du recettes et des dépenses
4. Leadership: Adhésion à des groupes économiques ou sociaux et aisance à s’exprimer en public.
5. Temps: Allocation de temps à la production et aux travaux ménagers et satisfaction avec le temps disponible pour leurs activités de loisir.
Il s’agit certainement d’un important morceau de travail qui aidera les agents du développement à mesurer l’impact de leur travail. Il faut garantir que la femme rurale agriculteur soit aussi capables de se servir de ces outils novateurs de mesurage pour suivre leurs propres progrès et autonomisation afin de mettre à l’échelle leurs efforts mais aussi dirigent la réclamation de la redevabilité chez les intervenants.
Esther est Directrice Exécutive de GROOTS – Kenya, un réseau d’organisations féminines de femmes de la base au Kenya. Elle est présentement à New York où elle prend part à la 56ème Session de la Commission de l’ONU sur le Statut de la Femme.


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