LE JOURNAL DES FEMMES AFRICAINES Numéro 5: juillet – décembre 2012

THEME: Les femmes et les hommes s’expriment et agissent sur l’éradication de la violence basée sur le genre en Afrique

Depuis 2010, le Réseau de Développement et de Communication des Femmes africaines (FEMNET) a publié Le Journal des Femmes africaines en juin et décembre chaque année. Le Journal est une collection de questions d’actualité et de statistiques sur les questions de développement de la femme en Afrique pendant la Décennie de la Femme africaine (2010-2020) dans laquelle nous faisons ressortir les conclusions de recherche, les pratiques modèles, les études de cas et/ou des histoires des femmes africaines à travers la Décennie.­­­­­­­­­­
Comme nous sommes dans la deuxième année de la Décennie, le présent numéro (Juillet -Décembre 2012) du Journal des Femmes africaines, cherchera à discuter et à mettre en relief des stratégies uniques et novatrices qu’on utilise actuellement en Afrique pour mettre fin à la GBV sous le thème Les femmes et les hommes s’expriment sur et agissent l’éradication de la Violence basée sur le genre en Afrique.
La violence basée sur le genre (GBV)[1] est une violation des droits humains élémentaires ! C’est une épidémie mondiale qui affecte la santé et la stabilité économique et, de façon générale, le bien-être tant des femmes que des hommes, de leurs familles et de leurs communautés. Tristement, les femmes, les filles, les hommes et les garçons qui sont victimes de la GBV sont dans beaucoup de cas incapables ou sont effrayés de recourir à la justice ou même de se faire soigner et la violence dans leurs vies peut les empêcher de participer à la vie sociale et économique de leurs communautés. Ayant noté que la GBV affecte tant les femmes que les hommes, différentes recherches montrent que la GBV affecte les femmes de façon disproportionnée, raison pour laquelle on utilise l’une pour l’autre «Violence basée sur le genre (GBV) et « Violence contre la femme (VAW) ».
Au fur des années, des initiatives comme les 16 Jours d’activisme contre la Violence basée sur le genre qui ont eu lieu chaque année, la Campagne d’inspiration sud-asiatique “ We Can end all violence against women campaign”, la Campagne “UNiTE to End Violence against Women”, la Session Spéciale sur la Violence Sexuelle et basée sur le genre (SGBV) sous la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernements des Etats membres de la Région des Grands Lacs (CIRGL) et plusieurs autres, aident à accroître la prise de conscience à propos de la GBV, soulignant en grande partie ses effets sur les femmes et les filles. Non seulement en regroupant des milliers d’activistes pour parler et agir sur les voies et moyens de mettre fin à toutes les formes de GBV, de telles initiatives ont aussi été stratégiques en appelant à une plus grande responsabilisation et un engagement politique de la part des gouvernements et augmenté la plaidoyer du côté des défenseurs de droits de la femme.
En Afrique, plusieurs pays ont fait des progrès dans la promulgation et dans l’adoption de lois et politiques régionales et internationales pertinentes à la GBV. Considérablement, ces cadres juridiques restent inefficaces si elles manquent de mécanisme de mise en application pour assurer le respect institutionnel.
Comme nous sommes dans la deuxième année de la Décennie de la femme africaine (2010 – 2020), le cinquième numéro du Journal des Femmes africaines, dont le thème est Les femmes et les hommes s’expriment et agissent sur l’éradication de la violence basée sur le genre en Afrique, s’efforcera de discuter et de faire ressortir les stratégies uniques et novatrices qu’on utilise actuellement en Afrique pour mettre fin à la GBV.
Les articles du Journal devraient se pencher sur l’un ou l’autres des sous-thèmes suivants:

  • Prévention de la GBV: Partager certaines des initiatives/mesures pratiques qui protègent les femmes, les filles et les enfants contre la GBV dans leurs foyers, au sein de leurs communautés et dans leurs pays;
  • Lutte contre l’impunité: Comment les lois nationales, régionales et internationales existantes sont-elles utilisées (ou ne sont pas utilisées) pour traduire en justice les auteurs de GBV? Ou pour promouvoir la justice?
  • Assistance aux rescapés: Quelles sont certaines nouvelles stratégies qu’on utilise pour donner un appui aux rescapés de GBV afin de réhabiliter et reconstruire leurs vies?
  • Travailler avec les hommes pour mettre fin à la GBV/VAW [Violence basée sur le genre/Violence contre la femme]

Nous vous encourageons à nous faire part des conclusions de votre recherche, des pratiques modèles et/ou des études de cas sur le thème. Nous invitons aussi les individus à partager des histoires inspirantes sur comment mettre fin à la violence basée sur le genre dans leurs sphères d’influence:-

Directives:

Pour celles/ceux qui s’intéressent à soumettre des articles, veuillez nous envoyer un RESUME de votre article au plus tard le 28 septembre 2012. Le résumé devrait être rédigé en anglais ou en français et il ne doit pas dépasser 200 mots et il faut le transmettre par email à library@femnet.or.ke et être copié à admin@femnet.or.ke.
Vous recevrez une notification ad hoc si votre résumé a été sélectionné. Seuls les auteurs des résumés sélectionnés seront invités à soumettre l’article complet, qui doit être rédigé en anglais ou en français et devrait avoir entre 1500 et  2.000 mots. L’article doit aussi être appuyé par une bonne recherche avec des références claires en utilisant des notes infrapaginales avec une bibliographie à la fin. On vous fournira un guide en ce qui concerne les références.  Nous aurons également besoin de photos en rapport avec l’article. (NB: La photo doit être sous format Jpeg). Une brève note biographique d’une page ne dépassant pas une centaine de mots, vos coordonnées ainsi que votre photo JPEG haute résolution devraient être déposés avec l’article.  La date limite de soumission de l’ARTICLE COMPLET est le 30 octobre 2012.
Veuillez noter les principales dates butoires ci-après
Les résumés devraient nous parvenir au plus tard le 28 septembre 2012
L’article complet devrait nous parvenir au plus tard le 30 octobre 2012
Dans l’attente de travailler avec vous, veuillez recevoir nos meilleures salutations,
Rachel Kagoiya, Chargée du Programme Communication par intérim, FEMNET


[1] La Déclaration des Nations Unies sur l’Elimination de la Violence contre la femme (1993) définit GBV comme « Tout acte de  violence qui aboutit ou est susceptible d’aboutir au mal physique, sexuelle ou psychologique ou la souffrance à des femmes ou des hommes (malgré que la majorité des victimes de GBV dans le monde entier sont des femmes),notamment les menaces d’actes pareils, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, que cela se fasse dans la vie publique ou dans la vie privée. »
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