La Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAF) et les Femmes : Une Analyse Féministe Panafricaine

La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est sans doute le sujet commercial le plus important qui se déroule actuellement sur le continent.1 Elle propose une zone de libre- échange entre les 55 nations de l’Union africaine et serait la plus grande au monde en termes de pays participants depuis la création de l’OMC. Dans un premier temps, il exigerait des membres qu’ils suppriment les tarifs appliqués aux produits de 90 %, mais il permettrait un accès libre aux produits de base, aux biens et aux services (CEA, 2018). La ZLECAF comprend également un protocole sur la libre circulation des personnes.

Malgré l’existence de blocs commerciaux régionaux tels que la CEDEAO, le COMESA et la SADC, l’Afrique est la région dans laquelle l’intégration économique est la plus faible au monde, le commerce intracontinental ne représentant que 15 % de l’ensemble du commerce africain (CNUCED, 2019). Jusqu’à présent, la libéralisation du commerce sur le continent s’est principalement concentrée autour de la libéralisation par les pays africains à différents niveaux au sein de leurs blocs régionaux, puis de la négociation à l’intérieur de ces blocs contre des acteurs non continentaux tels que l’Union européenne et les États-Unis. Avant la pandémie de COVID-19, la ZLECAF prévoyait une augmentation du commerce intracontinental de 33 % une fois que la libéralisation tarifaire intégrale aurait été mise en œuvre (Ibid).

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